Accueil » Reportages » Parenthèse intimiste dans 70 m² à Paris
L’entrée agit comme un sas de décompression après une rude journée. Couleurs sourdes comme ce vert olive, éclairage doux en gorges lumineuses dans le faux plafond : l’ensemble se veut apaisant.
La contrainte du mur porteur est habilement contournée grâce à la suppression des portes. Cette astuce permet de fluidifier le rapport à l’espace et apporte une touche de modernité.
Une attention particulière a été apportée aux luminaires dans tout l’appartement. En entrant dans le vaste séjour, on remarque la suspension : elle magnifie la belle hauteur sous plafond de 3 mètres.
Tapis épais, abondance des tissus, couleurs douces et chaudes : le coin salon est une ode au confort.
Vue dégagée sur le four, pour les gourmands ! Ici encore la suppression de la porte libère la perspective et permet à la lumière de circuler.
Le noir mat fédère les éléments de cuisine. Il établit un beau contraste avec les autres nuances de couleurs. Détail très élégant, les tabourets en ton sur ton avec le bar.
Pour autant l’ambiance n’est pas oppressante. On respire grâce à la grande fenêtre et au retour de la teinte claire en haut des murs. Ainsi les moulures et la hauteur sous plafond sont mises en valeur.
Retour dans le couloir, en direction des espaces plus intimes. Les miroirs apportent de la rondeur à l’atmosphère. En fil conducteur, le noir joue de nouveau les contrastes dans la salle de bain.
Nous voici dans la chambre, aux rangements maximisés et épurés. À noter, un décrochage des placards toute hauteur pensé pour envelopper la tête de lit, et créer visuellement du rythme.
Une travée du placard est aménagée en bibliothèque. Elle émerge élégamment grâce au bois sombre. Une tablette vient en porte-à-faux faire office de table de nuit. On est prêt à tomber dans les bras de Morphée !
Bibliothèque Cuisine ouverte Miroir Moulure Mur coloré Rideau Tête de lit
Photographies : Pedro Lombardi
Texte : Sébastien Mercadié
Réalisation : EL/A9