Accueil » Reportages » Vie de palace dans 60 m² à Aix-les-Bains !
La visite débute par cette superbe vue depuis les hauteurs d’Aix-les-Bains. La ville se déploie sur les berges du lac du Bourget qui participe activement à la renommée de la région.
Un petite promenade sur le port au pied des montagnes et on rejoint le centre de la ville.
À la Belle Époque, Aix-les-Bains devient très prisée grâce à ses thermes d’eau chaude qui attirent toute l’Europe fortunée.
Cet engouement pour la cité balnéaire encourage la création de multiples complexes hôteliers, dont l’ancien palace Astoria, achevé en 1906.
Nous voici dans l’immense hall d’entrée surmonté d’une verrière et bordé de galeries qui desservent les appartements rénovés.
Au rez-de-chaussée, les superbes parties communes, entièrement restaurées dans leur style d’origine, accueillent les nouveaux habitant du palace.
En entrant dans l’appartement, nous changeons d’époque. Les volumes ont été redessinés et l’entrée se fait par un large couloir au décor minimal et très contemporain. Il contient la cuisine et mène à la première chambre.
La cuisine linéaire se déploie dans le prolongement de l’entrée. Elle a été choisie blanche pour accentuer la clarté de la pièce, avec des miroirs en guise de crédence pour agrandir l’espace.
La première chambre se situe au bout du couloir et bénéficie d’un éclairage en deuxième jour. Pour accentuer cet effet, elle a été peinte en bleu nuit.
L’entrée débouche sur un petit couloir. Menant à la pièce à vivre, il est créé par les cloisons de la salle de bain à droite et de la seconde chambre à gauche.
La salle d’eau est traitée en blanc avec des formes carrées et minimales qui produisent un effet de pureté.
La pièce à vivre et ses trois grandes baies qui encadrent la vue sur les toits de la ville. Les volumes sont dégagés et laissés blancs pour contraster avec le mobilier et les encadrements de fenêtres noirs.
Demi-tour depuis le fond du séjour. Un cube en verre translucide aux arêtes noires ferme la pièce. Il abrite la seconde chambre…
… juste assez grande pour y loger un lit équipé de liseuses discrètes. Une cabine nimbée d’une douce lumière, proposant une superbe vue au saut du lit !
Bois Cuisine ouverte Métal Miroir Mur coloré Verrière Zellige
Photographies : Édouard Sanville
Texte : Joséphine Levchin
Réalisation : Pseudonyme