Accueil » Reportages » Un pied à terre radical de 28 m² à Paris
On entre dans l’appartement. Quelques pas et nous voici dans le séjour.
Au sol, un parquet en chêne clair. Posé dans la longueur, il étire la pièce et guide notre regard vers les larges fenêtres. Une douce clarté en émane. Grâce à l’espace ouvert, repensé comme un plateau, la circulation de la lumière est optimale.
A gauche, le coin salon. Les banquettes, comme l’ensemble du mobilier, ont été créées sur mesure.
Contre le mur, elles sont fixes. Une banquette plus longue, prends des allures de méridienne. Celle-ci est mobile. On la place au choix près de la fenêtre… ou contre la banquette fixe !
Zoom sur la douce banquette. Un tissu gris clair revêt les assises et coussins. On aime l’insert de petites tablettes en bois entre les assises. Pratique car ici, il n’y a pas de table à manger !
Pour séparer l’entrée du séjour sans alourdir la pièce, une étagère. Elle offre un espace déco pour habiller la pièce.
On aime les arrondis doux des coffrages. Une finition subtile mais payante.
On lève les yeux sur l’une des imposantes poutres ! Élément d’origine de l’appartement qui apporte un charme presque médiéval au séjour !
On se tourne vers la droite. Le propriétaire a fait la demande d’une kitchenette minimale. Les restaurants ne manquent pas dans le quartier !
Le résultat : un effet on-off. L’évier et les plaques de cuisson sont presque camouflées. Les rangements hauts se trouvent intégrés aux meubles de part et d’autre de la niche aménagée.
Zoom sur le bloc en bois rectangulaire. L’aviez-vous remarqué ? Il délimite le salon et permet d’y poser des objets, comme une console. Au fond on a aussi aménagé une niche bibliothèque.
L’appartement dans son ensemble a été pensé sur une dualité séparative.
En haut, de la pureté et des lignes adoucies aux angles. En bas, des délimitations franches et l’utilisation exclusive du bois. C’est lui qui vient réchauffer la pièce.
Zoom sur le jeu blanc/bois.
On regarde vers le fond de la pièce.
Un rideau pourpre a été tiré. Option modulable pour plus d’intimité quand vient le moment de se coucher. Une trouvaille ingénieuse qui sépare le premier pallier jour, du deuxième pallier nuit. Sans alourdir la pièce.
Direction le coin nuit. Attention à la petite marche à franchir !
Le lit a été enfoncé dans le sol. Si c’est un élément essentiel dans un appartement, on le voulait discret dans la pièce ouverte. On aime l’aménagement lit pont, effet tête de lit, pour une optimisation renforcée.
Alcôve Bois Corian Cuisine ouverte Mezzanine
Photographies : Giaime Meloni
Texte : Elise Josse
Réalisation : Cube Architectes