Accueil » Reportages » Lumière sur un loft strasbourgeois de 68 m²

Situé au rez-de-jardin et mono-orienté, le loft a été réaménagé et ses espaces repensés afin de mieux tirer profit de son unique source de lumière.
Entièrement ouvert, le lieu a gardé ses caractéristiques d’ancien quai de chargement, notamment sa structure en béton et sa grande hauteur sous plafond. Les différents espaces sont habilement délimités, comme le bureau caché par un muret ondulé en béton ciré.
Afin de conserver l’incroyable hauteur, aucun mur ne monte jusqu’au plafond. Noyau autour duquel est articulé le projet, la chambre est conçue comme une estrade en bois, ouverte sur la terrasse mais préservant son intimité par un long rideau suspendu.
Dans cet écrin aux teintes claires et neutres, des touches de couleur dynamisent l’espace grâce au mobilier et aux pièces vintages soigneusement sélectionnés par le propriétaire.
Exemple parfait dans le salon avec le canapé Togo en velours vert du designer Michel Ducaroy pour Ligne Roset…
… mais aussi dans la salle à manger, avec ces chaises en bois de style scandinave qui dialoguent avec la banquette à l’assise rouge dessinée sur mesure.
L’aménagement de la cuisine prolonge l’esprit de l’appartement. Ici, toujours pas de meuble haut, mais des étagères qui permettent d’aérer l’espace et de créer une perspective guidant l’œil vers l’extérieur.
La salle d’eau, quant à elle, a été imaginée de manière plus discrète, dissimulée derrière la chambre et la cuisine. Une porte vitrée et opaque permet d’y diffuser une lumière indirecte, sans compromettre l’intimité nécessaire de cet espace.
À l’image de la chambre, la salle d’eau prend place sur une estrade carrelée et joue le même jeu d’ouverture en n’érigeant aucune cloison entre la douche et le reste de la pièce.
Une seconde porte vitrée donnant sur le couloir apporte un surplus de lumière, et prolonge l’idée de fluidité et d’ouverture dans tout l’appartement.
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