Intelligemment agencé, l’appartement de Nicolas réclamait néanmoins une mise à jour contemporaine. Pour transformer ses 32 mètres carrés situés à Versailles, le propriétaire se rapproche de l’architecte Jules Brisson.
La géométrie des lieux est conservée, avec une entrée qui s’efface dans la continuité du séjour. Avec une colonne, un linteau et une tablette, le projet prend une tournure d’exercice de style.
Épuré sans être froid, le séjour trouve son équilibre entre lignes franches et matières feutrées. Le mobilier dessiné sur mesure ancre le regard et ordonne le volume. Tout converge vers un intérieur minimaliste, une atmosphère recherchée par Nicolas.
Un espace de travail a été intégré, pensé comme une micro-architecture dans le salon. Un grand plateau, presque en porte à faux, s’insère sous des massifs de rangements en bois qui semblent léviter à distance du plafond. Un subtil équilibre lie les éléments entre eux.
L’architecte Jules Brisson utilise volontairement un vocabulaire d’éléments simples, mis en tension par des assemblages soignés. La rigueur du détail devient ici une esthétique à part entière. La demi-sphère de la lampe répond, par exemple, à la géométrie triangulaire des placards sur mesure.
Compacte tout en étant généreuse, la cuisine se déploie sur un seul linéaire. Le mobilier en bois reprend les codes du salon, alors que les teintes des murs et des rangements s’inspirent de la pierre.
Conçue pour accueillir un lit de 160 centimètres de large, la chambre en alcôve s’inspire du principe du cocon. Le vert Trianon dialogue avec les tons minéraux et crée un refuge apaisant, presque monacal.
Entre jeu de matières et rigueur géométrique, la salle d’eau conjugue lumière diffuse et détails millimétrés. Le choix des carreaux, sobre mais précis, révèle le soin du dessin. Tout est fait pour optimiser cet espace.
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