Et si on vivait sur une éolienne ou sous un pont ?
Le concept : utiliser les infrastructures existantes pour loger ceux qui en ont besoin, à moindre coût 25 m² A’IDA
L’idée du projet de l’agence parisienne et grenobloise A’IDA, est un module d’habitation réversible et transportable à maintes reprises en fonction de l’évolution des besoins.
Imaginé pour se greffer aux infrastructures existantes, ce micro-habitat peut se suspendre sous les ponts, au niveau de barrages ou d’éoliennes.
Cette intégration permet de valoriser des espaces jusqu’alors inutilisés, en s’affranchissant de fondations dans l’espoir de limiter l’empreinte écologique et les coûts de construction.
La construction repose sur une structure légère et entièrement préfabriquée. Grâce à ses dimensions compactes, le transport de l’abri ne nécessite pas de convoi exceptionnel, facilitant ainsi la logistique.
La micro-maison est organisée verticalement pour maximiser l’efficacité spatiale et optimiser les espaces de vie. L’entrée se fait par la terrasse comprenant un potager et un local technique, menant au niveau inférieur à l’abri du bruit et des regards. Les pièces humides (cuisine, salle d’eau et toilettes) sont au centre, la gestion de l’eau devenant le symbole des préoccupations actuelles. Rangements, séjour et chambre se développent autour, profitant des façades vitrées.
La conception intègre un système de gestion de l’eau ingénieux, où le toit capte les eaux pluviales qui sont ensuite dirigées vers la partie centrale de la maison, abritant les pièces humides. Cette zone est équipée d’un système de filtration qui purifie l’eau avant de la stocker dans un réservoir de grande capacité. Après utilisation, les eaux grises sont acheminées vers un système de traitement écologique situé en partie basse de la structure, où elles sont réutilisées pour l’irrigation du potager et des terrasses. Ce cycle fermé favorise l’autosuffisance et contribue à la préservation des ressources naturelles.
L’optimisation de l’espace grâce à du mobilier rétractable maximise l’utilisation des surfaces disponibles, apportant plus de flexibilité et de fonctionnalité.
Les façades sont composées de panneaux isolants perforés, type Kingspan. Ces panneaux sandwich préfabriqués en usine ont de multiples avantages : leur technologie est à la pointe de l’industrie en matière d’efficacité thermique, de sécurité incendie et de durabilité, et ce à moindre coût.
Des meubles sur mesure, tels que des lits escamotables, des tables extensibles et des étagères pliables, peuvent être facilement rangés lorsqu’ils ne sont pas utilisés, libérant ainsi de l’espace pour d’autres activités.
La conception intérieure permet une installation optimisée dans des espaces restreints et une personnalisation en fonction des besoins spécifiques des résidents.
La perforation des panneaux en façade laisse rentrer la lumière et offre un décor mouvant au fil de la journée.
L’espace nuit est isolé de la pièce de vie à l’aide d’un rideau. Aucune cloison ou porte n’est prévue afin de conserver une circulation fluide entre les différentes zones et un maximum de modularité.
En combinant plusieurs modules, ces micro-habitats peuvent être adaptés pour accueillir des familles plus nombreuses. Ainsi, ces espaces pourraient éventuellement évoluer sous la forme de communautés de micro-habitats, offrant un refuge urbain aux personnes dans le besoin. Sommes-nous en présence de l’avenir du logement, adaptable aux changements environnementaux et catastrophes naturelles prévues ? Ou est-ce davantage un habitat insolite de type Airbnb ? À vos avis !
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