Le pied-à-terre montagnard d’Aurélie et Nicolas
70 m²
Chamonix, France
Contemporain classique
Minimalisme chaleureux
Duplex
Aurélie Baratin
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Cette Visite Guidée est issue de Sloft Édition 04
Les skieurs, même les plus férus de sensations fortes, ont en général leurs petites habitudes et leur station de prédilection. Il y a ceux qui ne jurent que par Val d’Isère, les amoureux d’architecture qui refusent de poser leurs Moon Boots ailleurs qu’aux Arcs, les romantiques pour qui rien ne vaut La Clusaz.
C’est ainsi qu’Aurélie Baratin, son mari Nicolas et leurs trois enfants, Anouk, Charlotte et Gaspard, avaient jeté leur dévolu sur les domaines de la vallée de la Tarentaise. Un jour, des amis bousculent leur routine en les invitant à passer un week-end à Cham’, comme disent les locaux. «
On est tombés complètement amoureux de cette station, pour son authenticité et ses paysages vraiment époustouflants. D’autant plus que c’est une station qui vit à toutes les saisons », raconte Aurélie. Pour ce couple de Lyonnais qui souhaitait justement acquérir un pied-à-terre à la montagne, c’est le déclic.
« Notre souhait était de casser les codes en privilégiant une esthétique “cabane”.»
Après quelques mois de recherches, Aurélie tombe sur l’annonce d’un bien à Argentière, petit village appartenant à la commune de Chamonix, à 15 minutes en voiture du centre-ville. Elle sait que ce sera le bon :
« Nous sommes partis en juin 2020 avec les enfants sous le bras pour le visiter et nous avons fait une offre tout de suite, car nous avons été très emballés par la vue, ce qui nous importait le plus.» Et pour cause : le 64 mètres carrés offre un panorama à couper le souffle sur le mont Blanc et l’aiguille du Midi. Des travaux sont néanmoins à prévoir: en demi-niveaux, l’appartement de la fin des années 1970 est resté dans son jus. En outre, Aurélie, qui prévoit de se reconvertir dans la déco- ration et l’architecture d’intérieur, est sûre de ses envies. Elle imagine transformer son pied-à-terre en cabane contemporaine où le bois serait à l’honneur.
« Nous avons choisi l’épicéa pour son prix, son esthétique et sa stabilité dans le temps.»
Des idées plein la tête, elle dessine les aménagements des pièces à vivre et consulte en parallèle David Burles de l’agence Dorga. En plus de
«mettre son projet en musique sur un plan d’exécution », l’architecte optimise la mezzanine de 16 mètres carrés à laquelle il ajoute 6 mètres carrés en grignotant le vide sur séjour. Après presque six mois de travaux, organisés à distance et opérés par Julien, un artisan avec qui la famille a déjà collaboré, le projet est enfin livré. Tout schuss à Cham’ donc !
