Le duplex franco-italien de Claire et Pierre-Marie
70 m²
Venise, Italie
Contemporain classique
Rétro-contemporain
Duplex
Pierre-Marie Boulic

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Cette Visite Guidée est issue de
Sloft Edition 03
Pierre-Marie découvre Venise il y a vingt-quatre ans. « Je suis arrivé un soir de décembre avec ma femme Claire dans cette ville incroyable. Et là, ce fut le coup de cœur. » Ensuite, il y retournera pendant des années, plusieurs fois par an. Pour le plaisir comme pour le travail.
Parisien œuvrant depuis plus de vingt ans dans l’événementiel, il est amené à s’y rendre fréquemment lors des grands rendez-vous comme la Mostra, la Biennale et autres séminaires. Une occasion de lier l’utile à l’agréable.
«Vous avez l’impression d’être dans un décor de théâtre. Dépaysement garanti !»
Sous le charme, le couple se décide à acquérir un bien sur place.
« Il y en a qui achètent à Deauville, nous, on a acheté à Venise ! C’est à trois heures porte à porte de Paris et la ville offre beaucoup d’avantages : la mer à quelques minutes, la montagne à moins d’une heure. L’histoire y est incroyable et l’architecture sublime. » Pour la recherche, les critères étaient plutôt réduits : un dernier étage et une ouverture sur l’extérieur. Mais le marché de l’immobilier est complexe dans la cité lacustre. C’est d’abord Claire qui repère ce bien.
« Elle a le don de trouver des choses qui sortent de l’ordinaire », se réjouit fièrement son mari. La visite débute par un
sotoportego, littéralement
« sous le portique », petit passage aux allures de tunnel, traversant les édifices privés pour relier les placettes et cours aux rues.
« Un des plus bas de Venise. C’est atypique ! On a presque l’impression de se retrouver dans Fort Boyard », s’amuse Pierre-Marie. Prometteur.
« Se laisser charmer par la lumière qui se dégage du bâtiment. »
Et puis vient la découverte de la terrasse, la fameuse ouverture tant attendue…
« Avec une vue à plus de 190 degrés donnant sur le canal San Pietro. On est face à la basilique, on voit la lagune, la chaîne de montagnes puis les toits de Venise, les campaniles… » Surtout, bien que dans son jus, l’appartement présentait des bases intéressantes. Des travaux étaient nécessaires,
« il y avait des différences de niveau de sol de presque 20 centimètres ! », s’exclame Pierre-Marie. Il a également fallu tout mettre à nu, à la recherche des traces du passé enfouies ici ou là.
« On a retrouvé des briques anciennes, des poutres… » Le couple décide de garder ces éléments, comme un rappel de l’Italie et de Venise, et d’y ajouter d’autres touches plus contemporaines et françaises pour se créer un palazzo à son image où il aime venir se réfugier, tout au long de l’année.