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Trois pièces et grande cuisine, 46 m² à Paris
Le nid perché de Julie et sa famille
46 m²
Paris, France
Rétro-contemporain
Rétro-minimalisme
3 pièces
Agence La Relève

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Cette Visite Guidée est issue de
Sloft Édition 01.
« Juste avant d’avoir cet appart, on habitait à trois rues d’écart, au niveau du métro Goncourt. Ça change vachement ! Il y a ce croisement devant le Carillon et le Petit Cambodge, ça fait comme un village. Tout le monde se connaît. C’était un peu tristounet côté commerces, mais depuis trois ans, ça change : une épicerie, une boucherie et la boulangerie Sain ont ouvert. Après, il y a toujours eu des restos», décrit Julie.
« Aujourd’hui, cuisiner, ce n’est pas que faire à manger, ça induit plein de choses, de valeurs.»
Julie Gerbet a été journaliste gastronomique pendant plus de quinze ans au
Fooding, à
Elle, à
L’Express… Aujourd’hui, elle est à la tête du podcast
À Poêle et interviewe des chefs et cheffes. Et aussi de
La Relève, une agence fondée avec son associée Margaux, spécialisée dans la gastronomie. L’agence travaille avec des talents de la nouvelle génération qui ont une vision contemporaine et sociétale de la cuisine
« car aujourd’hui, cuisiner, ce n’est pas que faire à manger, ça induit plein de choses, de valeurs, donc on veut travailler avec des gens qui sont dans cet état d’esprit », affirme Julie. L’agence crée des partenariats avec des marques ou des restaurants, des contenus autour des métiers, organise des collaborations… Bref, une agence innovante dans un secteur en pleine ébullition. Mais revenons à l’appartement.
« Notre seule crainte, c’était que la poutre soit trop basse et qu'on ne passe pas dessous. »
« On a déménagé parce qu’on a acheté en 2016. C’était un appartement pire que dans son jus. Il y avait des plaques en polystyrène partout au plafond, du crépi… Il était vieillot, il n’avait pas été entretenu depuis des années. Mais le plan était là. Notre seule crainte, c’était que la poutre soit trop basse et qu’on ne passe pas dessous. On a visité trois trucs en deux ans, rien ne nous plaisait. Mais celui-là, on s’est dit c’est l’appart de nos rêves. On a refait l’électricité, la plomberie, la salle de bains, les peintures, les sols, les aménagements. Sans architecte, mais avec de la débrouille. Et l’aide de mon père et de beaucoup d’amis. Ma fille avait deux mois quand on a eu les clés. J’ai fait les travaux avec mon bébé, je faisais la bouffe pour tout le monde. J’allais trois fois par jour au Monop’ pour ravitailler, mais pendant ce temps-là, ça bossait ! » Bref, une joyeuse tambouille pour un chantier aussi convivial qu’un dîner, et justement, Julie et sa famille, les grands repas, ils adorent ça.
Julie GERBET, critique gastronomique