Bertrand Périer est avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. En parallèle, il enseigne la prise de parole en public à Sciences Po et à HEC Paris. Peut-être l’avez-vous déjà aperçu dans le très réussi documentaire « À voix haute : La Force de la parole » où il accompagne des étudiants de Seine-Saint-Denis lors d’un concours de prise de parole Eloquentia. Quand il n’est pas affairé à plaider ou enseigner, Bertrand se retire dans son appartement, au cœur de Saint-Germain-des-Prés. Un quartier qu’il a retrouvé avec plaisir après l’avoir fréquenté plus jeune. J’y suis viscéralement attaché. Je l’ai découvert en tant qu’étudiant, alors que je suivais des cours à Sciences-Po, à quelques pas d’ici. Je ne pensais pas pouvoir vivre dans ce quartier, c’est un cadeau du ciel. Disons plutôt une belle opportunité.
Avant de vivre dans cet appartement, Bertrand s’y rendait de temps à autre, car c’était en réalité le domicile d’une amie. L’histoire est assez rigolote. J’y suis d’abord allé en tant qu’invité, lors de soirées. J’ai tout de suite vu le potentiel, avec la terrasse et les poutres. Il y avait un côté maison sur les toits que j’aimais beaucoup. J’ai toujours dit à mon amie : si un jour tu vends ton appartement, pense à moi ! C’est ce qu’elle a fait et Bertrand est ainsi devenu l’heureux propriétaire d’un 55 m² loi carrez au cœur de Saint-Germain-des-Prés.
Cependant, entre l’appartement rêvé et l’appartement prêt à vivre, il y a une étape plus ou moins incompressible, celle des travaux. En l’occurrence, elle fut conséquente. Je voyais bien que l’appartement nécessitait une rénovation massive. Il était en ruine, ce qui me laissait toute liberté pour le refaire et le réimaginer. Mais je dois avouer que cela m’a d’abord effrayé ! J’ai failli baisser les bras face à l’ampleur de la tâche qui était considérable et coûteuse.
Bertrand a revu la configuration de fond en comble et pour cause. Nous n’avions pas du tout la même occupation de l’appartement. Mon amie était en couple avec un enfant, moi je vis seul. Le plan de l’appartement a complètement évolué puisque la grande pièce était auparavant coupée en deux pour accueillir une chambre. Mais rien n’arrête un plaideur de son envergure : démolition, reconstruction, décoration, aux grands mots, les grands moyens : il a cassé une partie de la mezzanine, ajouté des poutres et des tomettes pour retrouver le cachet de l’ancien et ponctué le tout de touches de couleur pour apporter plus de peps.
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