Accueil » Reportages » Les perspectives de la page blanche, 53 m² à Paris
Les perspectives de la page blanche, 53 m² à Paris
L’appartement traversant de Pauline et Laurent
53 m²
Paris, France
Contemporain classique
Rétro-contemporain
Atelier Baptiste Legué
Article réservé aux membres Sloft+
Cette Visite Guidée est issue de
Sloft Édition 02.
Au départ : une page blanche ; à l’arrivée : un appartement comme un livre ouvert, où les pièces ne semblent en faire qu’une et où l’œil ne s’arrête jamais pour mieux s’évader jusque dans les cieux de la capitale… Bienvenue chez Laurent et Pauline, à deux pas de la mairie du 18e arrondissement,
« à la lisière entre le quartier populaire et commerçant de la rue du Poteau, le quartier africain de la Goutte d’Or et celui familial et animé de la rue Ramey », où le couple a habité pendant dix ans par le passé.
« Il n’y avait aucun mur porteur donc on a pu tout casser et repartir de zéro. »
Laurent est responsable de communication pour des manifestations littéraires ; Pauline cheffe restauratrice dans le 9e arrondissement. Quand ils découvrent cet appartement, ils ne s’arrêtent pas à son mauvais état et son manque de charme certain.
« On a été séduits par le petit balcon, la vue très dégagée et sans vis-à-vis, l’orientation est/ouest, la possibilité de redistribuer l’espace à notre guise. » Des atouts sur lesquels capitaliser pour l’architecte Baptiste Legué, ami du couple.
« Tout était à refaire, rien à garder, se remémore-t-il.
Il n’y avait jamais eu de travaux depuis la construction de l’immeuble dans les années 60 : c’était très cloisonné et avec une organisation complètement irrationnelle ! Mais il n’y avait aucun mur porteur donc on a pu tout casser et repartir de zéro pour ainsi retrouver le caractère traversant des lieux et les réaménager afin d’y apporter plus de cohérence. »
« Nous avons donc été très attentifs à traquer le moindre recoin caché. »
Dans ce 53 mètres carrés, l’objectif est de dégager un volume qui semble vaste et qui soit très pratique à vivre, avec surtout
« une place pour chaque chose, appuie Pauline.
L’idée principale était de ne pas rogner sur les linéaires de rangement mais de compenser cette perte de surface par une réelle impression d’espace. Pendant toute la conception et les travaux, nous avons donc été très attentifs à traquer le moindre recoin caché pour qu’il n’y ait pas de place perdue. Baptiste a également parfaitement répondu à nos souhaits en jouant sur une totale transparence et donc de longues perspectives : l’appartement est tout en longueur et totalement vitré d’un bout à l’autre, de la chambre du bébé à la cuisine et jusqu’à la chambre parentale ». Ou tout l’art de la ligne directrice…
Dans ce quartier hétéroclite, l’appartement est situé au 5e étage d’un immeuble des années 1960 et donne d’un côté sur la rue et de l’autre sur une grande cour.
