Un appartement années 70 remis au goût du jour
75 m²
Paris, France
100 000 €
Contemporain classique
Rétro-contemporain
4 pièces
Bardin Architecte

Article réservé aux membres Sloft+

Cette Visite Guidée est issue de
Sloft Édition 01.
Rémy Bardin est architecte et parisien d’adoption. Originaire d’Auvergne, il est monté à la capitale à 17 ans pour intégrer l’école d’arts appliqués Olivier de Serres, aujourd’hui devenue l’Ensaama.
« Ensuite, j’ai complété ma formation d’architecte à l’école de La Villette, avec un passage assez long au Chili. » De retour à Paris, diplômes en poche, il travaille chez Maison Édouard François sur le projet de l’hôtel Cheval Blanc à la Samaritaine. Puis il décide de monter sa première agence, Hold Up Architecture, avec un collègue de classe et ami.
« Par la suite, on a pris des chemins différents et j’ai monté Bardin Architecte, qui se dédie à 100 % à l’habitat, toutes surfaces. »
« Les années 30, l’Art déco, le streamline… C’est ce que je trouve le plus élégant. »
Celui pour qui
« le souci des habitants et l’attention aux détails » font partie des compétences indispensables au métier d’architecte d’intérieur, définit son univers à travers «
un style contemporain, mêlant le bois et les touches de couleur. Mais je m’aperçois qu’avec le temps, je me dirige vers une vision plus moderne que contemporaine. Les années 30, l’Art déco, le streamline… C’est ce que je trouve le plus élégant. » Longtemps, Rémy a habité à la Goutte d’Or, dans le 18e arrondissement.
« Un quartier très calme malgré ce que beaucoup peuvent penser. Nous étions familiers de ces rues, des commerces et de l’ambiance et voulions rester dans les alentours. Après plusieurs recherches, nous avons finalement trouvé place de La Chapelle, à quelques mètres de là. Je m’y sens vraiment chez moi. Je suis fier et content d’habiter ici. On sent que l’équilibre social reste encore fragile, cela va prendre du temps. Mais il y a une vie de quartier qui se crée doucement, une volonté de tendre vers plus de mixité. »
« Les années 70 sont une bonne époque de construction. »
Avec sa femme et leurs deux jeunes enfants, un garçon et une fille, ils se sont installés dans un appartement familial de 75 m² au 7e étage, la tête dans les arbres.
« Au niveau des chambres de bonnes, avec une vue que l’on n’aurait jamais eue dans un haussmannien ! » L’immeuble, une copro des années 70, n’a en effet pas grand-chose à voir avec les édifices du baron…
« C’est une très bonne époque de construction. Les immeubles sont bien pensés, avec de grandes et agréables parties communes. Il y a un confort relativement “bourgeois”. Et à l’intérieur, de sérieux atouts : la lumière, les grandes baies vitrées, le côté traversant… Tout ça cumulé aux qualités et au style de cette période, dans la veine du modernisme et du style international. » L’architecte y a donc fait son nid, à son image, où lumière, couleurs, matières et végétation cohabitent parfaitement dans tous les volumes de l’appartement.