Malorie Rojon, l’architecte d’intérieur de ce projet.

Un pied-à-terre dans les airs
Inverser les pièces pour aller chercher la lumière. En découvrant cet appartement de 35 m² au dernier étage d’un immeuble dans le 14e arrondissement de Paris, Malorie Rojon, architecte, a certes été charmée par les moulures d’époque, mais surtout impressionnée par les trois fenêtres qui lui faisaient face, sans vis-à-vis et avec vue dégagée sur la Tour Eiffel. Et puis, elle a comme une révélation... « Au départ, on pensait faire une suite parentale dans le prolongement de la salle de bain. Mais quand on a vu la lumière en cassant les cloisons… On a décidé de tout inverser ! Ce sont les contraintes architecturales qui ont aiguillé le projet », explique-t-elle. Tout l’appartement a ainsi été orienté vers les fenêtres afin de guider le regard vers la Tour Eiffel nous faisant face. Ce sont d’ailleurs les ouvertures qui ont délimité les espaces : une fenêtre dans la chambre, une fenêtre dans le salon et une dans la cuisine ! Ainsi, peu importe où l’on se trouve dans l’appartement, on bénéficie toujours d’une vue dégagée sur un bout de ciel parisien.