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Rarement un bien destiné à la location n’aura eu droit à tant d’égards durant sa rénovation. Et pour cause ! C’est une histoire bien singulière qui s’est écrite autour de cet appartement du 10e arrondissement de Paris…
Avec comme point de départ : une rencontre, une connexion amicale même. Sylvain Marceau, du cabinet d’architecture Studio M, est en effet contacté par Yannick et Laure, sur une chaleureuse recommandation de la sœur de la propriétaire. Le couple souhaite faire un investissement dans cet arrondissement qui lui tient à cœur. Le brief est original mais limpide : créer une réplique, en version plus compacte, de leur appartement principal, non loin de là. La connexion avec l’architecte est idéale, les goûts et envies se rejoignent vite. Tous trois se lancent dans ce projet sans jamais perdre de vue le mot d’ordre : penser les lieux à leur image. L’objectif est si bien suivi à la lettre que Sylvain se projette complètement dans ce futur lieu de vie… et proposera aux propriétaires d’en être le premier locataire !
La rénovation n’aura pas été de tout repos puisque parsemée de quelques embûches après la découverte de faiblesses structurelles dans l’immeuble. « Mais nous sommes allés au bout, confie Laure ! Notre bonne entente et la ténacité de Sylvain ont porté leurs fruits. » Pas question, en effet, de renoncer au formidable potentiel de l’appartement. Situé dans une rue calme bien que proche de la tumultueuse Place de la République, il offre un balcon filant sur trois fenêtres, gage d’une exceptionnelle luminosité.
Aujourd’hui, ce logement tire évidemment profit de cet atout, la cuisine ayant été déplacée afin que tous les espaces de vie captent la lumière. Les rangements sont également optimisés : «Un aspect trop souvent négligé lorsque le bien est pensé pour la location», souligne Laure. La nouvelle écriture des lieux joue avec délectation d’une certaine ambivalence pour atteindre un bel équilibre. L’ambiance se veut intemporelle, fluide et mise sur un jeu clair-obscur où les touches immaculées se dévoilent sans pour autant utiliser de blanc… On entre pour percer le mystère ?
