Chez Paolo, on rentre tout de suite dans le vif du sujet ! Accès direct dans le séjour le long d’une cloison en bois qui camoufle élégamment la buanderie.
Quand un architecte réveille une surface endormie. Quand Paolo se met en quête de son premier appartement, le cahier des charges est simple : moderne, lumineux et avec du potentiel.
Le coup de foudre a lieu sur les hauteurs de Belleville. Moderne : l'immeuble date de 1974. Lumineux : de grandes baies vitrées qui donnent sur un balcon filant. Avec du potentiel : l'appartement n'a pas bougé depuis sa construction, il y a 44 ans ! Paolo, architecte de métier, préfère partir d'une page (presque) blanche. Pour y voir plus clair, il abat toutes les cloisons et ne garde que les murs porteurs. L'avantage de la construction "moderne", en plan libre, c'est qu'il n'y a pas de mauvaises surprises. Pas de poutres pourries ou de sols à ragréer. La suppression des cloisons fait apparaître le plateau d'origine sur lequel la nouvelle distribution prend rapidement forme. Désormais, on entre directement dans un grand séjour qui rassemble le salon, la cuisine et la salle à manger. Cette grande pièce est illuminée par de larges fenêtres. L'accès à la chambre et à la salle de bain se fait au moyen d'un couloir éclairé par la lumière du jour grâce à une verrière faisant office de cloison.
Le tour de force de Paolo est d'avoir transformé un appartement des années soixante-dix en un intérieur moderne, aux accents seventies ! Une réactualisation en finesse grâce à une habile association de matières et de mobilier vintage et contemporain. Ici, c'est "coup de foudre à Belleville Hills"
On vous montre comment. Bonne visite !
Ambiance vintage : on prend ses repas sur une table Jean Prouvé dont le design date des années cinquante, assis sur des chaises Plia de chez Castelli dessinées en 1967 et éclairé par une suspension Multi-Lite dont le design date de 1972 !
Photographies : Fabienne Delafraye
Texte : Grégoire
Réalisation : Paolo Remogna