Des espaces redistribués pour un lieu de vie optimisé
42 m²
Paris, France
100 000 €
Minimalisme chaleureux
3 pièces
Margaux Robert

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C’est par un ami que l’architecte d’intérieur Margaux Robert a découvert cette charmante impasse du 20e arrondissement, bordée d’anciennes maisons ouvrières datant de 1901. Une atmosphère un peu hors du temps qui a suscité un coup de cœur immédiat !
Et lorsqu’elle visite ce bien situé au 1
er étage de l’une d’elles (résultat de la réunion de deux petits appartements contigus), elle en saisit tout de suite le potentiel. Cinq mois de travaux plus tard, la voilà dans son cocon, un deux-trois pièces de 42 m² - plus 9 m² en mezzanine -, où tout a trouvé sa place, même un couchage d’appoint !
Et pourtant, rien n’a été simple ! Pour définir les différents espaces de vie dont elle rêvait - une cuisine, un séjour, une chambre et un coin lecture/chambre d’amis -, la jeune architecte d’intérieure a dû abattre les murs des pièces en enfilade et jouer sur les hauteurs, tout en tenant compte des contraintes structurelles. Un véritable défi, puisqu’elle confie volontiers que ce chantier, si petit soit-il, a réuni toutes les problématiques à résoudre lors de travaux de rénovation :
« L’un des challenges, c’était notamment de superposer ma chambre et la salle d’eau, sans avoir la sensation d’étriquement dans l’une ou l’autre de ces pièces. Par souci d’esthétisme, je voulais aussi multiplier les espaces cachés. »
Ainsi, dans la salle d’eau, le plafond courbé surplombant la vasque épouse la forme de l’escalier qui, à l’étage, mène à la chambre à coucher en mezzanine, éclairée par une nouvelle fenêtre de toit. Accessible depuis la cuisine, la pièce d’eau est, elle, dissimulée par une porte sous tenture qui se fond dans le mur.
De l’autre côté de l’appartement, à l’entrée, des marches de camion escamotables mènent à une autre mezzanine, plus réduite, qui héberge le couchage d’appoint. Son sol courbé coiffe en partie l’espace salle à manger et casse l’architecture quasi cubique de cette grande pièce de vie, qui comprend également un coin salon. Centre névralgique de l’appartement, ce volume est bordé par un vaste placard-dressing qui, en venant s’encastrer sous la petite mezzanine, délimite d’un côté l’entrée de l’appartement, et borde de l’autre les marches qui mènent à la chambre à coucher.
Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer que cet appartement est le fruit de la réunion de deux petits espaces contraints, tant les volumes et la surface de vie ont été optimisés. Une redistribution totale, qui permet aussi à la lumière d’être omniprésente. Un atout de taille en plus !