L’entrée, en forme d’antichambre, avec trois niches qui permettent d’y loger quelques livres et deux photographies.
Une usine transformée en appartements pleins de lumière. Olivier, le maître des lieux, est un enfant de l'Est parisien. Après avoir grandi en "proche banlieue" (expression qui sera bientôt anachronique avec l'avènement du Grand Paris), il a habité quelques années dans le onzième arrondissement. Ses pérégrinations l'ont ensuite mené dans le vingtième. Et un jour il a voulu s'agrandir. C'est à l'Est bien sûr qu'Olivier a cherché, quitte à repasser le Périphérique. Il a découvert cet appartement en plein Pantin, dans une ancienne fabrique de phares de voitures entièrement rénovée en 2018. Du moderne dans de l'ancien. Parfait pour un amateur de vintage comme lui. Deux pièces, un dressing et beaucoup, beaucoup de lumière ! Il décide de donner sa chance à Pantin comme il le dit lui-même et s'y installe rapidement. Ici la frontière symbolique entre le Paris intra-muros et la ville au sens large s'efface : on est dans un prolongement de la capitale.
Les 58 m² d'Olivier s'organisent de manière simple et pratique. Une large entrée débouche sur le séjour où cohabitent le salon et la cuisine. Derrière le séjour, la chambre et le dressing. L'ensemble est baigné de lumière grâce aux grandes baies vitrées qui rappellent les origines industrielles des lieux.
Olivier a décoré son appartement avec goût en disséminant un peu partout quantité de livres et d'objets glanés au fil de ses voyages. On remarque notamment l'importance de la couleur au travers des nombreux tissus et tapis disposés avec soin dans les pièces. Ici, c'est l'appartement d'un collectionneur, un véritable cabinet de curiosités contemporain où les styles et les influences se télescopent et donnent une ambiance unique à l'espace.
Bonne visite !
Le séjour ! L’aménagement de l’appartement a d’abord consisté à placer au sol la bibliothèque blanche sous la fenêtre et le module Kallax de chez IKEA chéri des amateurs de vinyls puisque les cases sont aux dimensions exactes des disques. Une fois l’espace délimité, Olivier a créé un espace salon en disposant des éléments vintage du canapé Togo de chez Ligne Roset autour d’une table basse. Tout est volontairement bas, le volume est laissé en hauteur.
Le salon, plus salon de thé que salon de réception classique, est organisé autour d’une table basse dessinée par le designer français Georges Tigien dans les années 60, avec un laçage en fil plastique de la marque Prénas. Philo (le chat !) semble préférer le froid du plateau de verre au moelleux des gros fauteuils vintage !
Cet ancien meuble servait à ranger des plans, il a trouvé une nouvelle vie ici et sert désormais à ranger des tirages photos. Il permet aussi d’y poser quelques bouquins et la lampe May Day de chez Flos.
La vue vers la cuisine, pratique, moderne et fonctionnelle. On s’y installe sur des tabourets “tracteur” de chez Mirima.
Photographies : Fabienne Delafraye
Texte : Grégoire