Accueil » Reportages » Un studio de 25 m² au plus près du ciel

Installé sous les toits d’un immeuble des années 1970-1980, un petit studio de 25 mètres carrés, sombre et mal agencé, semblait attendre avec impatience l’intervention d’Aurélien Duny ! L’objectif : décloisonner l’espace, occupé jusqu’ici pour un tiers par la salle de bains, et profiter de la présence de trois fenêtres de toit.
Pour optimiser l’espace, les éléments dessinés par Aurélien Duny se prêtent à divers usages. Séparant le coin cuisine du salon, un îlot sert ainsi à la fois de plan de travail, de table pour deux et de bureau. L’une des colonnes de cuisine abrite, quant à elle, une penderie.
L’îlot de cuisine Bakkali Renovation est réalisé en bois d’okoumé. Il apporte de la chaleur au sein du petit appartement tout de blanc et de gris vêtu. Un pied de table en croix confère une note graphique à l’ensemble. La vaisselle vient de chez Merci.
Les trois fenêtres de toit exposées plein sud baignent l’appartement de lumière naturelle. Une lampe de table chinée “Libellula” d’Emilio Fabio Simon a trouvé sa place sur l’îlot et prend le relais du soleil lorsque celui-ci s’est couché.
Béton ciré, chaux, bois d’okoumé et aluminium anodisé ont été choisis autant pour leurs performances techniques que pour leur cachet seventies. Meubles et détails en acier anodisé permettent de réfléchir la lumière.
Les meubles de cuisine en aluminium de Bakkali Renovation sont couronnés d’un plan de travail carrelé en grès cérame de chez Winckelmans. Les tons très doux de la cuisine permettent de diffuser la lumière.
Le rapport à la lumière et le souhait de créer une vue globale sur l’ensemble du volume ont guidé tout le projet. Aurélien Duny indifférencie le sol en béton ciré, la sous-pente et le plafond en arrondissant les angles des parois, transformant l’appartement en tube de lumière.
Sur les 25 mètres carrés de l’appartement, seuls 19 d’entre eux sont praticables en étant debout. Pour optimiser l’espace, Aurélien Duny intègre de nombreux rangements sur mesure dans les recoins les moins faciles d’accès. Sous l’une des fenêtres de toit un meuble en bois épouse ainsi parfaitement la courbe du mur.
La cloison séparant la salle de bains du salon permet de créer une bibliothèque. L’une des étagères en bois d’okoumé, plus profonde que les autres, se transforme en petit bureau. Au plafond, des spots lumineux orientables permettent de mettre en valeur la forme originale du studio.
Afin de libérer au maximum l’espace, Aurélien Duny propose d’isoler les éléments qui constituent traditionnellement une salle d’eau. La douche et les toilettes prennent ainsi place dans des volumes distincts, tandis que la vasque s’ouvre sur le reste du studio pour libérer l’accès à la lumière.
La douche est habillée de petits carreaux colorés, seule note de couleur de l’appartement. Une mince ouverture permet d’éclairer l’espace en second jour tout en offrant une perspective sur le reste du studio.
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