Le magazine des intérieurs compacts

Une fois n’est pas coutume, le coin bureau se trouve aux avant postes. Installé dans une ancienne salle d’eau, il est isolé du reste du logement par de nombreux placards de rangement qui permettent d’assurer une bonne isolation phonique entre la pièce de vie… et la cage d’escalier de l’immeuble.

Après avoir franchi l’entrée, on découvre la pièce principale qui, grâce à un savant jeu de “compression-dilatation”, paraît plus grande qu’elle ne l’est réellement ! Le placage mural en noyer et le parquet en Merbau donnent à l’espace un caractère à la fois élégant et chaleureux.

Adossée à l’entrée, dans un renfoncement de l’appartement, la cuisine ne se laisse découvrir que dans un second temps. Profitant du caractère traversant du lieu, elle est généreusement baignée de lumière grâce à la présence d’une fenêtre côté rue.

Situé au dernier étage de l’immeuble, cet appartement bénéficiait de beaux volumes, encombrés jusqu’ici par la présence de rangements hauts. Laura Loustau décide donc de dégager l’espace pour retrouver les plafonds cathédrales et mettre en valeur les poutres, sablées et traitées afin de retrouver leur couleur d’origine.

Cloison en biais, ouvertures surmontées d’une arche… Laura Loustau joue avec les formes… mais pas avec les couleurs ! Elle privilégie en effet volontairement des tons blancs pour mettre en valeur l’existant mais aussi le mobilier et les objets de son client.

Souhaitant conférer une certaine intimité à la pièce de vie malgré l’importante hauteur sous plafond, Laura Loustau propose de surélever le salon grâce à une estrade. Malgré un revêtement de sol continu en parquet, cette démarcation au sol permet de distinguer cet espace du reste de l’appartement.

Laura Loustau repense complètement le plan afin d’ouvrir au maximum les volumes, tout en redonnant de l’intimité à chaque espace. Des portes à galandage soigneusement dissimulées permettent à loisir de s’isoler.

Chaque recoin a été soigneusement pensé pour accueillir des rangements, parfois purement utilitaires, parfois volontairement ornementaux. Dans la chambre, comme dans toutes les autres pièces, la forme arrondie est à l’honneur. Elle apporte beaucoup de douceur malgré un plafond aux arêtes très saillantes.

La chambre est séparée du couloir par un mur dans l’épaisseur duquel Laura Loustau a dissimulé de nombreux placards. Une manière astucieuse d’isoler phoniquement la pièce de nuit de celle de jour…

Baignée de lumière naturelle, la salle d’eau est toute en courbes, ce qui lui donne un côté très enveloppant. Entièrement maçonnée, elle est recouverte d’un béton ciré de teinte beige-clair de chez Marius Aurenti, qui confère élégance et sérénité à l’ensemble.

Les différentes pièces ont toutes été disposées côté cour afin de mettre en valeur, côté rue, l’enfilade de fenêtres qui baignent le logement de lumière naturelle. Un jeu de portes coulissantes permet de façon modulable d’ouvrir ou de fermer complètement les espaces selon les moments de la journée.

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