Le magazine des intérieurs compacts
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Chargée de la rénovation de ce studio sous les toits, situé dans le 14e arrondissement parisien, Joséphine Larère en modifie complètement le plan. Son objectif : accroître sa surface en désencombrant l’espace au maximum et faire entrer la lumière dans les moindres recoins.
Murs, crédence et plan de travail blancs permettent de réfléchir la lumière du jour. Afin de ne pas assombrir ou encombrer l’espace, Joséphine Larere imagine une cuisine dépourvue de meubles suspendus.
Chaque recoin de l’appartement abrite de nombreux rangements intégrés, indispensables pour faciliter et optimiser la vie du quotidien.
Tous les éléments de menuiserie ont été réalisés sur mesure en contreplaqué d’okoumé verni. Existant, le sol en tomettes a été soigneusement restauré et mis à jour.
Afin de gagner en luminosité et agrandir visuellement l’espace, Joséphine Larere décide d’ouvrir entièrement le volume pour créer un plateau libre traversant. Tous les éléments techniques de l’appartement sont réunis le long d’un même mur.
Une bibliothèque ajourée sépare la cuisine du séjour. Les étagères, particulièrement profondes, permettent de ranger vaisselle et bibelots tout en laissant la lumière (et les regards) circuler librement d’un espace à l’autre.
Une bande fonctionnelle habillée de bois rationnalise l’espace en regroupant la cuisine, les toilettes, la salle d’eau, un placard buanderie et de nombreux rangements, tout en tirant partie de la sous-pente.
Comme un écho à la bibliothèque en bois qui sépare la cuisine du reste du studio, une étagère a pris place au-dessus des toilettes.
La salle d’eau se veut minimaliste. Carreaux de faïence blancs, large miroir… Tout est fait pour agrandir visuellement cette pièce.
Toute place à gagner étant bonne à prendre, une échelle rétractable permet d’accéder à la mezzanine aménagée au-dessus de la cuisine. Une fenêtre de toit assure un apport en lumière naturelle bienvenu sous les combles !
Profitant de la plus grande hauteur sous plafond du coin cuisine, Joséphine Larere installe le coin nuit sous les toits. Un garde-corps métallique garantit la sécurité des dormeurs. À l’étage inférieur, l’escalier-bibliothèque entre en résonnance avec une seconde bibliothèque.
La bibliothèque-escalier en contreplaqué d’okoumé est la pièce maîtresse du projet. Combinant plusieurs usages, elle est aussi fonctionnelle que décorative.
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