Daydreaming in color
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59 m²
Madrid, Spain
Radically minimal
Two-bedroom
Martín Peláez
Turning an ultra-urban four-room apartment into a sort of sky-bound cocoon: evasion and contradiction served as the watchwords for this renovation in the Spanish capital, carried out by architectural firm Martín Peláez Estudio, which blends the age-old with the unpredictable, with, as primary inspiration, the baroque, ever-changing Madrid skyline. The hallmark of this project? Five windows that frame this exceptional backdrop. L’emplacement est touristique, le lieu de vie confidentiel. Antithèse assumée du quartier historique madrilène qui l’abrite (celui de la Plaza Mayor), l’appartement a aussi été pensé comme un écrin inversé à la voute céleste qui l’entoure et le surplombe. «
Notre client rêvait d’un foyer qui lui ressemble, accueillant et joyeux, explique Francisco Peláez, architecte et moitié du duo Martín Peláez…
Une happy place en somme, dont il pourrait faire autant usage pour recevoir que pour se ressourcer. » L’appartement est décloisonné, la structure originelle mise à nu. Le charme de cette construction de la fin du XIX
ème siècle se révèle alors, pour mieux fusionner avec un nouveau lexique. Connectivité, couleur, appartenance, géométrie : autant de maîtres-mots qui qualifient l’espace réinventé. Le propriétaire des murs travaillant dans la tech, l’habitat devient un haut lieu de la domotique, intégralement pilotable en effleurant un simple smartphone. Loin de faire profil bas, et contrepoint aux murs blanc, la couleur y vibre et souligne les volumes, inspirée par les teintes qui explosent au-delà des toits : placards azur, salle d’eau mandarine, tonalités lilas évoquant tour à tour soleil levant et couchant… Minimaliste,
« custom made », le mobilier réduit à un essentiel festif file lui aussi la métaphore céleste. Toute en courbes, sa plus parlante allégorie reste la table nuage enroulée autour de la poutre maîtresse du séjour… Un motif, discret fil d’Ariane, repris au fil des pièces et encore rehaussé par la présence de nombreux miroirs.
« Ils jouent un rôle prépondérant dans cette réalisation, confirme Francisco Peláez.
"The large mirrored panels allow for multiple viewpoints and reflections, and let light and pigments ricochet off one another." This bubble of convergence becomes a concentrate of creativity and daring, while remaining very much a
home, perfectly embodying the motto “Sky's the limit.”
