Une capsule temporelle de 22 m² à Paris
Le défi : optimiser et créer une ambiance raccord avec le style 70s de l’immeubleArchitecte : Studio Marie Bonnard
Budget : 40 k€*
Photographe : Clarisse Gallois
* : Travaux uniquement
Petite surface, mais sens de l’accueil ! Un grand dressing sur mesure, en bois d’Okoumé, habille l’entrée.
Il fait partie d’une structure qui se prolonge dans la pièce principale. Elle accueille un lit cabane, des placards, et des WC indépendants bien dissimulés !
Au-dessus d’une niche astucieusement aménagée, on craque pour cette lampe de chevet… qui est une applique de caravane des années 70 !
Mamma mia! On jurerait entendre ABBA dans le transistor non ? L’applique n’était que le premier accord d’une décoration très étudiée.
Sol en lino, tapis aux motifs cinétiques et mobilier chiné comme cette table basse par Marc Berthier en fibre de verre laquée, éditée pour Prisunic dans les années 70.
Le module en bois d’Okoumé trouve un écho de l’autre côté de la pièce, pour former un ensemble banquette – bureau – étagères.
Quelle vue panoramique ! L’architecture de la fin des Trente Glorieuses offre cet avantage de constructions plus hautes et généreusement vitrées.
La cuisine compacte est faite du même bois exotique. Elle ajoute l’inox brossé et l’emploi de carreaux issus de l’originale collection Dtile.
Rondeurs, motifs géométriques et couleurs toniques : le carrelage reprend les codes de la décennie d’inspiration avec ses joints orange et ses cornières.
La salle d’eau en est parée elle aussi, du sol au plafond. Elle en devient hypnotisante ! Le miroir et la niche semblent aspirés par le mur.
Surprise avec des carreaux de fonction, intégrant comme ici un verre à dent. Détail coup de cœur, qui participe beaucoup à la qualité de vie dans ce studio.
Avant de quitter les lieux, zoom sur cette suspension années 60 en verre et métal chromé. Elle parachève avec élégance l’ambiance du studio.
Photographies : Clarisse Gallois
Texte : Sébastien Mercadié
Réalisation : Studio Marie Bonnard