Un 64 m² aux accents modernistes à Paris
Le défi : réaménager en créant en espace épuré, cohérent avec l’identité Bauhaus de l'immeuble Architecte : David Didot Architectes
Budget : 55 k€
Photographe : Maude Artarit
On pousse la porte palière en chêne, typique des années 30-40 : l’accès au toit terrasse se dévoile d’entrée, effet garanti !
Les portes sous tenture et le placard s’effacent pour valoriser cette vue sur l’extérieur.
La cuisine murale se fait discrète et libère un maximum d’espace pour le séjour. Cela a permis la création d’un grand îlot dinatoire.
Le ton noir met en valeur le mobilier design. On craque pour l’association de ces chaises brutalistes T d’Olavi Hanninen et la structure modulaire en aluminium du lustre.
Un grand linéaire de bibliothèque toute hauteur nous accompagne ensuite vers le salon, pour inviter à la détente.
Rose tendre, commode miroir, moquette en laine écrue assurant un contact douillet sous les pieds : cette première chambre joue de tous les ingrédients régressifs de l’enfance !
Un clin d’œil au début de la visite avec cette bibliothèque Oscar, du même bois et époque que la porte d’entrée.
Faïence carrée et mobilier métallique: la salle d’eau attenante est inspirée des plus belles productions de l’architecte Robert Mallet-Stevens.
Une douche minimaliste où la robinetterie rétro vient parachever cette ambiance marquée du début du 20ème siècle.
Emprunter le couloir vers la seconde chambre est l’occasion d’admirer le parquet contrecollé en chêne blanchi.
Poursuite des tons neutres pour laisser la part belle au bureau… et plonger dans cette fabuleuse vue d’angle !
La salle de bain reste lumineuse grâce à une fenêtre fixe en second jour. Elle participe élégamment à l’ensemble géométrique des miroirs et du lavabo.
Photographies : Maude Artarit
Texte : Sébastien Mercadié
Réalisation : David Didot Architectes