Le magazine des intérieurs urbains inspirants de 15 à 70 m²

Le chant des cigales, les rayons du soleil qui se frayent un chemin à travers la végétation… La masse compacte du refuge émerge, mais prend soin de se fondre avec les éléments naturels qui l’entourent.

Ce corps-à-corps avec le paysage environnant est possible grâce à un bardage en pin brûlé, venant de la région.

L’entrée est matérialisée par des panneaux noirs mats qui apportent une touche contemporaine. Du calcaire local a été utilisé pour paver le chemin le long de la façade.

En version chambre sur cette photo, les pièces ont été pensées pour un usage flexible : se détendre, pratiquer le yoga, dormir ou peindre, tout est possible.

Si l’on veut s’isoler, les espaces peuvent être fermés par ces portes noires mates toute hauteur, qui font élégamment écho aux panneaux de l’entrée.

Le bardage en planches de pin donne ce je-ne-sais-quoi d’un air de vacances… En duo avec les aplats de noir, il joue aussi la carte de l’intérieur minimaliste, propice au repos.

La salle d’eau est centrale, et s’avère être la seule pièce dont la fonction est définie. On en profite pour admirer le beau sol en béton poli, qui recouvre toute la surface.

Une ouverture étroite est percée dans ce mur aux délicates tonalités roses… Il faudra s’y faufiler pour découvrir la douche, telle une grotte ! Elle est parée de zelliges en terre cuite du sol au plafond.

Malin, les larges baies vitrées peuvent toutes s’ouvrir : leur emplacement respectif a été pensé pour permettre une ventilation transversale, et un refroidissement naturel.

Intérieur et extérieur sont décidément en symbiose. Toutefois la présence d’avant-toits profonds permet de réguler l’exposition à la lumière à certains moments de la journée.

On a gardé le meilleur pour la fin : une formidable vue panoramique sur la vallée. Elle complète le travail réalisé sur les matériaux et la lumière pour une atmosphère unique et apaisante.